top of page
  • 22 juil.
  • 1 min de lecture

La conception lumière est un métier de design, on lui donne la responsabilité de bien éclairer, les espaces, les objets, les choses mais arrêtons nous un instant sur les dispositifs qui permettent cet éclairage et la question de leur intégration dans le paysage. Depuis maintenant 15 ans, les économies de matière et de main d'oeuvre font prendre aux industriels de l'éclairage et du mobilier urbain, le chemin de la simplification à l'extrême, oubliant parfois, tout le côté "design" des dispositifs qu'ils conçoivent. C'est dans cette logique d'abord de simplification de la forme permettant une meilleure intégration "passe-partout" des dispositifs et ensuite, une standardisation de la couleur, permettant de produire en plus grande quantité et réduire les coûts, que l'on arrive à l'uniformisation des dispositifs.

ree

Moins singuliers, moins colorés, ils sont dorénavant simples, droits, sans courbes ni angles et ils sont tous gris anthracites (RAL 7016 pour les intimes), faisant passer la standardisation pour de l'harmonie. Un problème lorsque les économies de matières rendent les objets de plus en plus lisses, faciles et dépourvues de caractère, il ne leur restait que la couleur ce dernier argument leur permettant de se démarquer et d'exister dans les projets.

C'est maintenant par la grisaille que les espaces publics tendent à essayer de nous attirer, avec cette fadeur assumée, généralisée et rassurante.


 
 
 
  • 20 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 juin

Dans le monde, il y a des métiers que l'on a pas besoin d'expliquer. Un plombier, un électricien, un maçon, ont chacun leur expertise, qu'ils appliquent chacun dans leur métier, on ne la voit pas, tout ce que l'on voit, se sont des câbles, des tuyaux, des murs, qui apparaissent, tiennent et fonctionnent, chacun de ces métiers possèdent leurs théories, qui sont cachées derrière des réalisations physiques, tangibles, visibles, concrètes et tant que ça fonctionne, on ne va pas chercher à se demander pourquoi ça marche.

rendu 3D d'un bandeau LED sous plan de travail à la boutique-Café du Jardin Serre de la Madone à Menton
Boutique-Café de la Madone ©Delphine Boigues - LA

Le métier de concepteur lumière est un métier, comme son nom l'indique, de développement de concepts, en lien avec la lumière. Ces concepts ne sortent pas de nul part, comme pour les métiers précédents. Les concepts développés sont le fruit d'années d'apprentissage sur la physique de la lumière, sur les ambiances, sur l'électricité, c'est le résultat de l'accumulation de connaissances sur ces sujets, qui permettent au concepteur lumière de faire des propositions qui ont un réel sens. Pour chaque contexte pour lequel il est appelé à donner son avis, à fournir une expertise. Lorsque l'on voit un projet d'espace une fois réalisé, le travail du concepteur lumière, n'est pas directement visible, comme les murs peints, les luminaires suspendus, les portes qui s'ouvrent et se ferment, les placards et mobiliers placés pour meubler l'espace.

Vitrine éclairée par un bandeau LED, à la cave à vin et à manger, des Bouchons, à Toulouse
Cave à Vins - Des Bouchons ©Lumières Architecturales

C'est en faisant l'expérience du lieu, en s'aventurant au quotidien dans l'espace, que le travail du concepteur lumière va apparaître, par l'usage de l'espace en question. Il est donc difficile de montrer le travail du concepteur lumière tant c'est un travail de formalisation de la perception que l'on veut avoir d'un lieu, un travail de retranscription sensorielle d'un désir émotionnel et informel.

La conception lumière est un travail de précision qui est basé sur la compilation de données scientifiques, sensitives, vécues et expérimentales permettant, au cas par cas, de s'adapter aux désirs de chacun. C'est en allant chercher les désirs profonds des gens que le travail du concepteur lumière peut être le plus réussi, à condition de savoir formaliser ces désirs, tout au long du processus de conception.

 
 
 

Dernière mise à jour : 19 juin

Dans chaque pièce d'un logement, il y a en général, un point de lumière central, au plafond, qui va éclairer l'ensemble de la pièce, en projetant de la lumière, de manière radiale, depuis le centre, vers les murs.

Éclairage des surfaces ©Lumières Architecturales
Éclairage des surfaces ©Lumières Architecturales

En général, dans les cuisines, il y a des éléments contre les murs, devant lesquels on navigue pour cuisiner, ce qui empêche la lumière centrale, d'éclairer les zones devant lesquelles on travail, puisque l'on se trouve entre le point lumineux et l'endroit que l'on souhaite éclairer. C'est la personne qui crée l'ombre, l'empêchant de travailler.

Pour remédier à cela, il y a deux solutions, la première étant de créer une cuisine en îlot central, permettant de travailler en se déplaçant tout autour. La deuxième est de ne pas éclairer la centre de la pièce à part si la cuisine est assez grande pour accueillir une table à manger mais d'éclairer depuis le plafond ou depuis les meubles, chaque zone de la cuisine avec des éclairages appropriés, tout autour de la cuisine. Cela permet d'éclairer directement les zones de travail, même sans éclairer le centre de la pièce, qui en général, ne se compose que de vide. La lumière provenant des différents dispositifs situés en bordure de cuisine, suffisent pour avoir un éclairage global, assez important, sur l'ensemble de la cuisine. Il est alors impératif d'accorder la couleur de lumière des différents dispositifs, afin d'avoir un éclairage uniforme sur l'ensemble des plans de travail.

 
 
 
bottom of page