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Dernière mise à jour : 19 juin


Bassin du jardin serre de la madone à Menton
Bassin du Jardin-Serre de la Madone Menton - Source Internet

Initié en 1924 par Lawrence Johnston, le jardin-Serre de la Madone, situé sur les hauteurs de Menton, est un endroit singulier tant il s'inspire de la rigueur et de la densité des jardins à l'anglaise. Aujourd'hui, c'est un collectif rattaché à la ville de Menton qui en à la charge et qui a mandaté Delphine Boigues, architecte HMONP sur Menton, pour faire l'agencement et la décoration de la future boutique-Café qui prendra place au coeur du domaine paysager.

Le lieu comporte deux fonctions au sein d'un même espace, il faut pouvoir vendre des articles et donc les mettre en valeur de façon efficace, sans que les impératifs d'éclairage de la boutique, viennent interférer avec les ambiances développées sur la partie café, qui se trouve dans le même espace.

Rendu de la Boutique-Café avec ces nouveaux éclairages ©Delphine Boigues
Rendu de la Boutique-Café avec ces nouveaux éclairages ©Delphine Boigues

L'éclairage de la boutique se doit d'être très discret sur le plan visuel, tout en étant efficace sur le plan technique. Les avancées en terme d'efficacité des LEDs sont tous les jours plus impressionnantes, permettant de pouvoir créer de tout petits luminaires qui ont un très fort niveau d'éclairage, donnant l'impression que la lumière sort de nul part.

L'éclairage de la partie café est nettement plus visible et dessiné, tout en étant beaucoup moins puissant afin de créer une ambiance à la fois chaleureuse et tamisée, entre jardin d'hiver et salon anglais donnant l'impression d'une après-midi d'automne infinie, au coeur de ce jardin centenaire. Chaque espace bénéficie d'une attention particulière sur la question de la lumière comme l'étaient les jardins à l'anglaise, précieux et millénaires.

 
 
 
  • 2 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 juin

Façades de la marina de macinaggio en Corse avec éclairage LED pilotable, sous toiture
Éclairage public pilotable en fonction des saisons et événements - Marina de Macinaggio - ©Armand Ginabat

Quand on parle de rénovation de l'éclairage public aujourd'hui, on pense tout de suite aux économies que l'on va réaliser en remplaçant les anciens lampadaires par des LEDs et en éclairant moins, sous couvert de préservation de la biodiversité et c'est là que le métier de concepteur lumière entre en jeu.

Le concepteur lumière et là pour calculer, rationaliser, économiser, de l'énergie et des matières premières mais il est aussi là pour faire la part des choses entre préservation de la biodiversité et qualité de vie des usagers des espaces éclairés. Plus les espaces extérieurs, arborés, équipés pour recevoir du public, seront agréables et intelligemment éclairés, plus les gens auront envie de ce retrouver en extérieur, le soir tard. Plus il y a de gens dehors, en groupes, moins il y a de gens chez eux, qui utilisent la climatisation et tous les autres systèmes individuels qui consomment de l'énergie. C'est donc en prenant en compte le fait que les gens puissent vivre dehors, que l'on va pouvoir être collectivement plus sobres en énergie et en ressources. Afin de pouvoir éclairer l'été, les espaces qui peuvent recevoir du public et ainsi profiter de la fraicheur nocturne, tout en minimisant l'impact sur la biodiversité, l'hiver, lorsque personne n'occupe ses espaces.

Il peut être interessant de réfléchir à la programmation de différents scénarios de mise en lumière et d'éclairage public, qui changent avec les saisons et même selon les différents mois de l'année, en adaptant chaque scénario au lieu auquel il est destiné et à l'heure précise à laquelle il est mis en place, puis change afin que les espaces concerné ne soient pas seulement sûrs mais aussi agréables à vivre, faisant de l'espace urbain, au lieu de loisirs et de retrouvailles.



 
 
 
  • 26 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 juin



Les constructions, maisons, immeubles, commerces, sont rarement isolés du reste du monde. Tous ces bâtiments s'inscrivent dans un tissu, qu'il soit urbain, rural, pavillonnaire, industriel. Ils doivent alors, si ils veulent exister individuellement, se démarquer visuellement des bâtiments alentour. Selon les régions, les batiments anciens étaient construits soit en pierre, soit en brique, ces matériaux étant laissés apparents sur les façades, donnant une uniformité à l'environnement bâti. Avec l'arrivée du béton et des matériaux qui en découlent, on s'est mis à recouvrir les bâtiments, principalement, les bâtiments d'habitations, avec des enduits, souvent colorés et des peintures. Aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de rénover une façade, beaucoup de gens font appel à des peintres et pensent qu'ils ont affaire à des coloristes mais les deux métiers sont complètement différents.

  • Le peintre est la personne qui va agir sur la façade, il doit, par son expertise, être en mesure, d'analyser le type de construction et en déduire les moyens à mettre en oeuvre pour pouvoir peindre chaque type de surface différent qui se présente à lui, un vrai défi au quotidien, basé sur un diagnostique pas facile lorsque l'on ne connait pas le bâtiment sur lequel on intervient.

  • Le coloriste lui est un théoricien de la couleur, son métier est de réfléchir à la couleur (indépendamment du matériau sur lequel elle va être appliquée). Le travail étant de chercher et de trouver les bonnes couleurs à mettre sur un bâtiment, en fonction des couleurs présentes dans l'environnement, en fonction des attentes des clients, des contraintes du bâtiment ainsi que celles des autres bâtiments qu'il peut y avoir aux alentours. C'est d'abord un travail de recherches, historiques, de terrain, la partie diagnostic étant aussi mportante que la partie propositions au client.

 
 
 
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